Compte rendu de la convention de Grenoble - 2/2
---
Samedi
Nous quittons le gîte vers 10h du matin, afin d’être à 11h à la convention. Vers midi, nous y retrouvons avec plaisir Sylvie Denis et Roland C. Wagner, avant de décider d’aller faire un peu de tourisme. Nous sommes dans une si belle région, ce serait bête de ne pas en profiter ! Et puis, la convention ne s’envolera pas. Au gîte, le premier jour, j’ai repéré un flyer très sympa, dont le seul titre pourrait m’inspirer un roman : le jardin des fontaines pétrifiées. C’est à ¾ d’heure de route du lieu de la convention, nous avons le temps, il fait beau… c’est parti ! Je m’embarque avec Corinne pour cette aventure, le GPS nous fait circuler sur d’improbables chemins de traverse, mais nous amène bel et bien à destination. Et là… waouh, c’est beau (et pas cher, ma bonne dame, vous dira mon budget étudiant). On passe une bonne heure à flâner dans le jardin, à passer sous les cascades, à profiter de la vue, à remarquer la couleur étrange de l’eau de la rivière… non, nous ne sommes pas en Amazonie, comme le dit si bien Corinne. Voici quelques photos, parmi la centaine que j’ai prises. Ce jardin vaut vraiment le détour :
CoCyclics est partout... ^^
Entrechats aussi ^^
Les fameux objets pétrifiés par la Calcite (et si vous regardez bien, la végétation sous les fontaines l'est aussi ^^)
Vers 17h, nous sommes de retour à la convention : juste à temps pour la remise des prix ! Je vous laisse aller voir les résultats sur le site d’actuSF. Je suis un peu déçue : Celia Deiana - une grenouille de CoCyclics dont la nouvelle Verre brisée est disponible dans l’anthologie Inventeurs & savants fous d’Hydromel éditions - n’a pas remporté le Rosny. Et Samantha Bailly n’a pas eu le prix du meilleur roman jeunesse d’Elbakin.net pour le tome 1 d’Au-delà de l’oraison. Enfin, je ne suis pas moins heureuse d’assister à cette remise de prix. L’ambiance, une fois encore, est joviale.
D’ailleurs, peu avant la remise, j’ai le plaisir de rencontrer le sympathique (mais timiiiide) Emmanuel, d’Elbakin.net, à qui j’avais dédicacé un exemplaire collector d’Entrechats. Je n’ai d’ailleurs pas osé lui demander s’il avait déjà lu le roman, ou si celui-ci attendait sagement son tour sur sa pile de lectures à venir. Suspens.
Nous sortons, car l’équipe de la convention doit enlever les tables des stands pour mettre en place celles du banquet. J’en profite pour demander une dédicace à Roland C. Wagner, qui en échange me demande de le tutoyer. Ok, pas de souci ! Cette dédicace aura fait deux heureuses : moi, ainsi que Celia, puisque la dédicace est pour elle. C’est aussi pour ça que je n’ai pas publié ce compte rendu plus tôt : j’attendais qu’elle la reçoive par la Poste. Il fallait que la surprise soit entière ! ^^
Corinne et moi nous installons à la table de Roland et de Don Lo qui, ouf, n’a pas oublié mon pseudonyme sur les forums. Il s’éclipse un instant pour aller fêter le prix Elbakin.net reçu par Charlotte Bousquet. Charlotte, que je n’ai d’ailleurs toujours pas abordé pour lui parler, ou même lui dire un simple « coucou, c’est moi ». Je me promets de me rattraper, pour au moins la féliciter de ce prix.
Nous discutons longuement, d’écriture, de rock, de (non)révolutions sociales, et je glisse la carte de CoCyclics à Roland - coucou Roland ! - quand nous abordons les corrections de roman. En tant que grand manitou de la SF, ça ne lui servira pas à grand-chose, mais c’est toujours bien de parler du collectif autour de soi ! J’ai même rêvé qu’un jour, CoCy aurait son stand à la convention de SFFF. En tous cas, le collectif le mérite et serait à sa place… je dis ça, je dis rien. (à bon entendeur, quoi !)
Je ne sais plus si c’était ce jour-là, ou bien la veille, mais au détour d’un stand, Angua du Journal Semi-littéraire, qui avait publié l’une des toutes premières critiques sur Entrechats, sort soudain le livre et me demande une dédicace. Ma toute première dédi en salon ! Merci Angua !!
Vers 20h, c’est le banquet en intérieur, sur de grandes tables où la centaine d’auteurs, éditeurs, et amoureux de la SFFF s’installent. La compagnie est toujours aussi agréable :
Au moment du dessert, grand moment : les enchères ! Pendant tout le début de la convention, les participants ont déposé toutes sortes d’objets sur une table, des chaussures Star Wars aux bretelles d’un ami auteur de SF, en passant par la saucisse belge (et donc forcément extra-terrestre diront certaines mauvaises langues ce soir là :p). Moment d’anthologie, avec plein de fous rires à la clé. L’enchère qui revient est, bien entendu, 42 € ! On n’est pas à une convention SFFF pour rien… j’apprends au passage que les bénéfices de ces enchères seront reversés à l’association Rev’ailleurs, pour la réalisation des statuettes du prix Rosny aîné. Autant dire la bonne cause !
Malheureusement fatiguées, Corinne et moi quittons la vente aux enchères avant que ne soit mis en vente ce fameux trou dans la table dont tout le monde parle… j’apprends plus tard que celui qui remporte l’enchère a le droit de faire le trou et de l’emporter chez lui. Quand je vous dis que, ce weekend, je nage en pleine science-fiction ^o^
Nous rentrons, bien fatiguées… heureusement que Corinne est là pour me maintenir éveillée sur la route de campagne complètement envahie par les ténèbres, et sans aucun réverbère nulle part. Un bonheur quand les virages s’enchaînent.
Je me couche et m’endors immédiatement, avec une petite pensée : demain, on monte le stand, et on signe !!
Dimanche
Nous montons le stand ! Tadaaa :
Malheureusement, il y a très peu de monde à cette journée ouverte au public. Il fait très beau et, comme d’habitude pour les salons, c’est la loterie : soit il y aura du monde, soit personne. Entre les deux, c’est assez rare. Tout au long de la journée, nous faisons quelques ventes, pour majorité des Entrechats, et je dédicace avec plaisir (coucou Coeurdechêne !). J’en dédicace même un à Roland et à Sylvie ! (coucou à vous deux !)
A chaque fois, je parle bien entendu de ce blog, histoire de pouvoir avoir des retours après lecture. Hâte d’avoir leur avis à tous. On discute beaucoup, c’est l’avantage des salons où il y a peu de monde : on a le temps de profiter de la bonne compagnie.
C’es alors que je vois entrer Fablyrr, accompagné de Charlotte, et cette fois-ci je n’hésite pas. Je connais un petit peu mieux Fablyrr, ça m’est donc plus facile de l’aborder. Je ne regrette pas, car ça fait des années que je le connais via internet, que j’admire son travail d’illustrateur (allez jeter un œil, et même deux, ça vaut le détour), et je peux enfin le rencontrer. Décidément, j’adore cette convention :-o)
Vers 17h, nous démontons le stand, et Corinne et moi repartons à regret vers nos pénates, en disant au revoir à tout ce beau monde. C’est fini ? Déjà ? Eh oui ! :(
Lundi
Jour du départ.
L’hôte qui nous héberge s’est renseignée : elle a lu le résumé d’Entrechats, et vient nous en parler au petit déjeuner. Ravie, je lui dis que nous en avons dans la voiture, si jamais elle veut feuilleter le roman… elle me propose carrément d’en acheter un, de lui dédicacer et, même, mieux : de dédicacer son mur ! Halte aux facebookiens : il s’agit d’un vrai mur, en dur, tout blanc et beau, avec déjà 3-4 dédicaces de personnalités dessus. Je vous jure, j’étais ravie, flattée, et je ne savais plus où me mettre. ^^
J’ai laissé un petit mot, en promettant de revenir bientôt… parce que ce gîte et son hôte ont, lui aussi, contribué à rendre cette première convention inoubliable. Encore merci Josianne pour votre hospitalité et votre gentillesse !!
Bilan de la convention
Encore ! Je veux y retourner ! Je me suis sentie très à mon aise au sein de cette assemblée hétéroclite réunie autour de deux mêmes passions : l’écriture & l’imaginaire. J’ai l’impression d’avoir été accueillie dans une grande famille, où je me sens bien. Une famille que l’on choisit sans le savoir dès la première ligne de fantasy ou de SF écrite…
Et rien que pour ça, pour ce microcosme d’auteurs et d’éditeurs, si particulier dans le monde de l’édition française, eh bien je continuerai d’écrire de la SFFF !