Où j'en vois la fin

Publié le par Cécile D.

Je reviens sur ce que j'ai dit.
Corriger mes écrits, j'adore ça, sauf quand lesdites corrections durent depuis un mois et que je n'ai pas pu écrire une ligne à côté de cela tant le retravail me prend de temps, niveau organisation et pensée. Je crois que le blocage de ce début de semaine vient de là : à force de ne faire que ça, je commence à saturer. Mais sévère, la saturation. J'adore mes mondes, mes personnages, cela dit, c'est comme tout, l'excès ne mène à rien de bon.

Si c'était une correction "normale", je pourrais attendre que le blocage passe de lui-même, et revenir plus tard sur le passage en question, écrire autre chose, faire passer le temps. Mais non. J'ai une deadline (que j'ai demandé de  repousser de trois jours, merci gentil éditeur), et à ce blocage s'est donc ajouté un certain stress, pas vraiment bienvenu...

Heureusement, je me dis que cela n'a rien à voir avec le roman en lui-même, et donc je continue, bon gré, mal gré, à avancer. Cette nuit, j'ai profité de mes insomnies pour relire trois chapitres du Papyrus II. Aujourd'hui, deux autres ont fait l'objet d'une relecture détaillée. Si tout va bien, un de plus ce soir, et il ne me restera plus qu'à relire un chapitre et l'épilogue avant de m'attaquer à la correction sur Word de l'entier Papyrus II.

Ensuite... je n'aurai plus qu'à régler un léger souci au niveau des en-têtes (il faut que je recalcule la chronologie, de manière à ne pas dire de grosse bêtise dans lesdits en-têtes), et hop, direction l'Olibrius Céleste qui me dira si j'ai bien fait de faire tout ce que j'ai fait, ou si, hop hop hop, non-ça-va-pas-du-tout-on-recommence-tout.

Glurps. ^^"

Peu importe le verdict, il y aura un truc à impératif de toute manière : réduire chaque chapitre de 1.000 signes (espaces comprises), parce que j'ai dépassé ma limite de signes pour l'enrichissement. Ce ne sera pas bien difficile, mais c'est quelque chose qu'il faudra que je signale à mon éditeur, et qu'il ne faudra surtout pas oublier.
La longueur, l'air de rien, ça entre en compte pour un récit jeunesse !

Publié dans Corrections

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
Corriger un manuscrit est l'étape la moins valorisante de l'écriture, je trouve. J'en fais également les frais, mais avec un léger poids supplémentaire : celui du doute terrible qui colle aux baskets de celui qui n'a encore jamais été édité ;)Pour tes insomnies, c'est lié à la phase de corrections ou tout simplement au fait d'être écrivain ?!Bon courage, et n'oublie pas de mettre le champagne de frais pour fêter la fin du labeur !
Répondre
C
<br /> Habituellement, j'aime bien, moi, mais les deadlines font que je m'arrache les cheveux... ^^<br /> Pour le champagne, il prendra le chaud à la sortie du roman, pas avant ! Sinon, à fêter chaque fin d'étape, je risque de, hips, ne plus m'y retrouver, hips !<br /> <br /> Concernant les insomnies, il y a un peu des deux, et surtout beaucoup de thé. Je suis uen grande consommatrice de thé. Hmmm. C'est tellement bon (et ça aide à avancer).<br /> Merci pour ce commentaire, et bon courage à toi aussi. :-)<br /> <br /> <br />